Sodav :  Reformer ce machin désuet est une nécessité de rupture

Des créateurs de toutes les disciplines artistiques et littéraires dans la traversalité de la culture m’interpellent au quotidien pour ma candidature à la tête de ce machin désuet appelé Sodav. 

Non.Je dis Non et je préfère rester libre dafin de construire un avenir meilleur par des propositions fortes. 
Je ne suis pas candidat.  Ma conviction et mon combat pour adapter la Sodav au contexte nouveau découlant du monde nouveau est une résolution de mettre fin à cette prise en otage et un accaparemment des biens et ressources de la culture par des lobbies ayant traversé toutes les générations du Bsda à la Sodav ce machin opaque et allergique à toutes formes de transparences que requièrent les exigences de la bonne gouvernance des milliards collectés au nom et à l’insu des ayants droit sénégalais. 

Depuis sa mise sur pied de Abdoulaye Wade à Macky Sall, la SODAV n’a jamais produit de rapports certifiés par la Commission de contrôle permanente régie par les lois statutaires et fondatrices. 
Dès lors comment legaliser une telle gestion sans l’avis du ministère des finances, de la Cour des comptes, de l’ofnac et du ministère de la culture et de la présidence ? 

La Sodav a fait son temps et un constat d’échec est adossé d’une nébuleuse dans le marché de fabrication des cartes de membres . S’y ajoute le monopole et la dévolution monarchique des rênes du pouvoir par le maintien des 2/3 du Conseil d’administration acquis pour les lobbies du roi du mbalax. 
Une Assemblée générale  d’une société de gestion collective se renouvelle dans toutes ses instances après la production des rapports des commissions et leurs validation par l’Assemblée. Tel n’est pas le cas avec ce machin de la SODAV qui refuse de d’ouvrir à la transparence et qui se replit dans l’antre de ses 2/3 et ainsi commettant l’irréparable de conduire et reconduire jusqu’à l’infini le candidat de l’oligarchie culturelle. 

Il est tant que la concertation et le dialogue s prennent place pour l’intérêt de la culture et les enjeux majeurs de l’heure des industries culturelles Africaines où le Sénégal est dernier de la classe. 
Il est temps que cesse l’enrichissement aveugle des personnes aux affaires avec des constructions de Palais luxueux de Déni Birame ndao à Lac rose ect avec l’argent des ayants droit qui tirent le diable par la queue dans un environnement culturel où l’ambiance de la miserabilité prédomine et annonce un futur incertain dans immédiat.  Une société de gestion qui verse les 70% de l’argent collecté au fonctionnement demeure un scandale sans précédent. 

Youssou Ndour a droit à avoir ses candidats et lui même pourrait triompher et faire triompher l’industrie culturelle, toutefois avec le sens de la solidarité pour l’intérêt général. Autrement serait trahir la culture dont il est un ambassadeur.  Le débat est ouvert. 

Le Président de l’Omart Sénégal
Abdoulaye Mamadou Guissé

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