Politique et Gouvernance en Afrique : Pourquoi tant de plombiers qui se font passer pour des dentistes ?

Ce que doivent être les cinq prières du Président Diomaye : l’éducation et la culture, le pouvoir d’achat des Sénégalais, l’emploi des jeunes et l’insoutenable vie dans les prisons, la compétitivité d’un secteur privé national jugé sur un bilan d’investissement porteur de plus-values, la réforme impérative du foncier, enfin.

  • « Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite. C’est notre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus. » dit Nelson Mandela. Inscrivons ces mots au tableaudans toutes nos écoles et dans la salle du Conseil des ministres de tous les gouvernements d’Afrique !

-La question ce ne sont plus les autres. La question c’est nous-mêmes ! Nous portons notre propre venin !

  • « L’argent a plus de pouvoir que la politique », dit-on. Mais l’amitié a plus de pouvoir que l’argent et la politique ! Puisse Diomaye et Sonko nous le prouver pour réussir ensemble leur mission et grandir encore le Sénégal !

Pour eela, il faudra que Bassirou et Diomaye et Diakhar et Faye restent avec Ousmane et croient en Sonko ! Ce sera ainsi et nul ne doit en douter, au nom de la même route et du même chant vers la marche du pouvoir ! Le contraire serait la crevaison en pleine brousse la nuit et sans roue de secours !

Qu’Ousmane ne soit pas toujours Sonko et que Sonko ne soit pas toujours Ousmane, ne devra point étonner ! Ousmane doit toujours veiller à réveiller Sonko pour les promesses de campagne mais Sonko doit également réveiller Ousmane devant la dure réalité du pouvoir et les limites qu’impose le poids des charges et des moyens quand on s’assoie dans la vérité et la complexité du trône !

Nous dormons plus que Diomaye et Sonko. Leur nuit est courte et leur café le matin sent l’odeur du peuple pressé de manger, de se soigner, de se loger, de se former. Quelque chose dans ce pays a puissamment changé mais rien ni personne ne doit faire peur ni nous faire peur. Nos gouvernants ne devraient pas faire peur. Ce sont ceux qui les ont choisis qui doivent plutôt faire peur si cela était le cas. Ils sont les premiers responsables du mal si le mal advenait, les premiers bienfaiteurs du bonheur et de la réussite s’ils advenaient. Le peuple Sénégalais est né et forgé dans la culture de l’émotion et se réveille toujours, la hâte et l’impatience aux trousses, dans l’interrogation de ses choix ! Mais nous réussirons !

-Il est fini ce temps où Diomaye ne pouvait être intéressé que par Diakhar comme Sonko ne pouvait être intéressé que par Ousmane. Leur mission les enjambe, parce qu’elle les a précédés

  • Finis sans doute les hommes politiques « ouverts et disponibles à toutes propositions principales et subordonnées. »

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-Prions que Diomaye conduise « des pompiers qui vont à la retraite sans n’avoir jamais éteint jusqu’à la flamme d’une allumette. »

-Souhaitons que si Diomaye sautait par la fenêtre, Sonko serait en bas avant lui pour le recevoir dans ses bras. Idem. Cela s’appelle l’amitié et c’est beau et il faut la préserver face à toutes les épreuves à venir et qui seront difficiles, face aux hyènes qui rôdent autour des Palais, face à ceux qui mentent, complotent, divisent ! Sonko doit, le premier, protéger son Président dont il a été le maçon, l’artisan auprès du peuple sénégalais et le prophète intercesseur auprès de Dieu !

-La poule a couvé un œuf devenu coq royal. Se peut-il que le coq royal oublie la chaleur de la poule ?

-Le passage pour pertes et profits des sacrifices et des morts, n’acceptera pas de survivre sans être payé du prix des sacrifices.

-Mort pour la patrie, mort pour la liberté ou mort pour le « PROJET » ? Quelle mort a été choisie par chacun ? Si toutes les causes ne font qu’une seule, alors le « PROJET » ne peut que réussir pour apaiser, vaincre, et non pour décevoir ceux qui se sont sacrifiés pour lui.

-Il faut que dans ce pays le pardon et la patience désarment la rage de la revanche, la vengeance et celle de l’impatience.

-Les hommes politiques n’ont pas bonne réputation. Ils sont souvent désignés comme des loups, mais tous ne seraient pas des loups. Et le temps serait-il venu que des « loups » deviennent enfin de bons bergers ?

-Ce n’est pas il y a peu que les hommes politiques se jouent de nous. Cela date de l’époque où « la mer morte n’était pas encore malade. »

-On peut porter et défendre l’honneur de son pays par les armes, la puissance de l’écriture et de la création artistique, le drapeau et le poids de la foi, la grandeur de la pensée, la noblesse et la générosité du patriotisme, l’éthique en politique, la droiture, la dignité.

-Il est venu l’heure où le Sénégal doit cesser de ressembler à cette triste scène de dialogue meurtrier que voici : « Que Dieu me donne un troupeau de moutons pour que je me nourrisse de leur lait » – « Que Dieu me trouve un troupeau de loups pour les manger. » rétorque l’autre !

  • « Aucun homme politique n’a à se glorifier de ce que cela lui coûte de servir. C’est son honneur qui est en jeu face à l’attente de son peuple. »

-Si nous ne réussissons pas avec cette 5ème législature avec tout ce qu’elle porte comme projet futur de réformes et de célébration d’une nouvelle cité, c’est qu’alors un peuple de géants aura accouché d’un régime de nains ! Et ce sera la dernière danse !

-« Politicoman » comme « toxicoman »? Non, ne dérapons-pas !

-Ceux qui disent à longueur de révolutions, d’échecs, de slogans creux : « On n’est pas pauvre.

On nous a appauvris », auraient bien raison d’ajouter : « Laissons enfin l’Europe tranquille.

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Nous nous sommes appauvris nous-mêmes en brûlant et en vendant à un cauris nos propres greniers, en nous dévorant nous-mêmes. »

-Il existe des hommes qui se réveillent dans ce pays et qui se demandent à quoi doit ressembler un homme qui vit de vérité et dans la vérité, la dignité !

-Il existe des Sénégalais qui souffrent, qui vivotent, qui meurent sans soin, en silence, par élégance, par pudeur.

– « Le » rail ou « la » rail, l’essentiel est que le train passe ! »

-Il ne nous semble plus possible que le pouvoir et l’éthique soient des lignes parallèles qui ne se rencontreront jamais. Nous avons trop vécu sous le fouet et la malice de ceux qui nous gouvernent pour enfin changer de chemin. Des personnes nues sont toujours venues trop vite et trop tôt nous offrir des vêtements. Redressons-nous !

-Un gouvernement sourd et un peuple aveugle, n’ont jamais fait longtemps un couple heureux !

-Au Président il faut un peuple et au peuple il faut un Président. A chacun de méditer que c’est « peu à peu qui fait beaucoup. »

-La terre promise n’est nulle part ailleurs. Elle est ici !

-Il n’existe pas de nation forte sans des hommes instruits et justes !

-Si nous voulons être les meilleurs, nous serons les meilleurs.

-Si tu veux bâtir une jeunesse et lui donner la rage de réussir en comptant d’abord sur elle-même, fais naître en elle la soif des étoiles, le goût de l’honneur. Fais « naître dans son cœur le désir » de la République, le don de servir.

-Dans ce pays, il est temps, il est possible « d’imaginer ce qui n’a jamais existé. »

  • « Le cours mondial des Sérères est monté très haut en bourse » depuis l’arrivée de Diakhar au pouvoir, me dirait d’un sourire unique et taquin l’ami fondamental Raphaël Ndiaye, le frère si bien-aimé qui repose désormais à la droite de Jésus.
  • « Quand on achète une maison, on regarde les poutres. Quand on prend une femme, il faut regarder la mère. » Quand on vote pour un Président, hélas, on ne peut voir d’avance ni l’hygiène des dents, ni celle des pieds, ni les insuffisances, ni les tares, ni les richesses de l’âme, ni la grandeur du coeur. Mais on a décidé de croire en lui… et en Dieu !

Amadou Lamine Sall

Poète, Lauréat des Grands Prix de l’Académie française.

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