À la rencontre du poète Christophe Okigbo.( Par Amadou Lamine Sall poète).
« Bien qu’il soit décédé il y a plus de 50 ans, le poète nigérian Christopher Okigbo reste l’un des poètes africains les plus largement répertoriés.
Okigbo a accompli beaucoup de choses au cours de sa courte vie. Il était l’une des principales voix du mouvement littéraire postcolonial au Nigeria, aux côtés des icônes littéraires nigérianes Chinua Achebe et Wole Soyinka.
Okigbo a fondé l’Association des auteurs africains , a travaillé comme secrétaire privé du ministre fédéral de la recherche et de l’information du Nigéria et a été directeur de la Cambridge University Press of West Africa , tout cela avant l’âge de 34 ans.
Avant d’être tué au combat pour le Biafra pendant la guerre civile nigériane, Okigbo a publié trois volumes d’ouvrages : Heavensgate (1962), Limits (1964) et Silences (1965).
Ses œuvres sont des représentations symboliques de ses expériences vécues, de ses opinions sur le rôle du poète et de ses interprétations très personnelles de nombreux autres thèmes.
Okigbo a reçu le premier prix de poésie au Festival des Arts Nègres de Dakar en 1966, qu’il a refusé car il estimait que l’expression poétique devait être jugée comme bonne ou mauvaise, et non comme un produit de la race. »
Amadou Lamine Sall
1er août 2024 
